mardi 18 septembre 2012

Un aviateur dans l'ascenseur

Un aviateur dans l'ascenseur (1980)


 A toi qui veille sur l'ombre de mes nuits
Je dédie
Cet air qui me vient d'un très beau matin
Où je laissais courir mon âme dans les blés
Insouciant, irradié par la magie de l'été
Coeur de pierre, ciel ouvert, adolescent
Amoureux d'une sorcière aux seins blancs
Loin des fureurs, loin des errances de l'ennui
Comme un aviateur dans un ascenceur
Qui s'envole vers l'infini
Ai du coeur, Ai du coeur, baise la vie
Fais la jouir à en pâlir d'envie
Jusqu'à ce que la mort la surprenne dans ton lit
Noyé de désir, hurlant de plaisir
Prise entre jour et nuit

A toi qui meurt de trop aimer la vie

Je dédie
Cet air venu d'un éternel chagrin
Où le destin m'a condamné
A errer incertain, sur les chemins de l'oubli
Laisse le temps impatients, tuer ta douleur
Et dis toi qu'il n'est pas de plus grand malheur
Que de laisser mourir le rire dans ton coeur
A ta dernière peur, comme un déserteur
Donne ta vie à mort
Et dis toi qu'il n'est pas de plus grand malheur
Que de laisser mourir le rire dans ton coeur





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