lundi 18 février 2013

Céline

Céline (1966)

Dis-moi, Céline, les années ont passé
Pourquoi n'as-tu jamais pensé à te marier ?
De tout's mes soeurs qui vivaient ici
Tu es la seule sans mari

Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un homme heureux

Dis-moi, Céline, toi qui es notre aînée
Toi qui fus notre mèr', toi qui l'as remplacée
N'as-tu vécu pour nous autrefois
Que sans jamais penser à toi ?

Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un homme heureux

Dis-moi, Céline, qu'est il donc devenu
Ce gentil fiancé qu'on n'a jamais revu ?
Est-c' pour ne pas nous abandonner
Que tu l'as laissé s'en aller ?

Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un homme heureux

Mais non, Céline, ta vie n'est pas perdue
Nous sommes les enfants que tu n'as jamais eus
Il y a longtemps que je le savais
Et je ne l'oublierai jamais

Ne pleure pas, non, ne pleure pas
Tu as toujours les yeux d'autrefois
Ne pleure pas, non, ne pleure pas
Nous resterons toujours près de toi
Nous resterons toujours près de toi 


Considéré comme le Bob Dylan français, qu'il a adapté plusieurs fois, Hugues Aufray change de style, tout en continuant de séduire le grand public. Écrite par Vline Buggy (qui s'est insiprée d'un deuil famiial) et composée par Mort Shuman, "Céline" devient l'un des tubes de l'année 1966. Une chanson que Claude François, dit on, aurait tellement voulu enregistrer. 


 

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