mardi 12 février 2013

So far away from L.A.

So far away from L.A. (1975)

 Quelques lueurs d´aéroport,
L´étrange fille aux cheveux d´or,
Dans ma mémoire, traîne encore.
C´est l´hiver à San Francisco
Mais il ne tombe jamais d´eau
Aux confins du Colorado

Et le Golden Gate s´endort
Sur Alcatraz où traîne encore
Des sanglots couleur de prison.
Monsieur Caryl Chessman est mort
Mais le doute subsiste encore.
Avait-il raison ou bien tort?

So far away from L.A.,
So far ago from Frisco.
I´m no one but a shadow,
But a shadow...
A shadow.

Le Queen Mary est un hôtel
Au large de Beverley Hills
Et les collines se souviennent
Des fastes de la dynastie
Qui, de Garbo jusqu´à Bogie,
Faisait résonner ses folies.

So far away from L.A.,
So far ago from Frisco.
I´m no one but a shadow,
But a shadow...
A shadow.

Pauvre Madame Polanski :
D´un seul coup on t´a pris deux vies
Mais qui donc s´en souvient ici?
C´est l´hiver à San Francisco.
Je ne trouverai le repos
Qu´aux confins du Colorado.

So far away from L.A.,
So far ago from Frisco.
I´m no one but a shadow,
But a shadow...
A shadow. 


Alors étudiant en médecine, Nicolas Peyrac écrit "So far away from L.A.". Cette chanson séduit les responsables d'une grande maison de disques qui conduisent le jeune homme en studio. Dès la sortie du titre, c'est un succès considérable que Nicolas Peyrac n'espérait pas. Au lieu d'être médecin, il  devient un chanteur à succès. 





 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire