dimanche 24 mars 2013

Elsa

Elsa (1982)

 Elsa, les manèges de Berlin tournaient dans tes bras,
Elsa, la chanson des marins pleurait dans ta voix
Elsa, le soleil du matin s´allumait sur toi
Elsa, le printemps qui revient ne me guérit pas.

{Refrain 1:}
Je me souviens de ces yeux là, la la la, la la la
Moitié bleu moitié lilas, la la la, la la la
Beaux comme un air d´opéra, la la la, la la la
Je ne voyais plus que ça

{Refrain 2:}
Je me souviens de ces yeux là, la la la, la la la
Sur ton visage en delta, la la la, la la la
Même à des années de toi, la la la, la la la
Je vis mais je ne dors pas.

Elsa, les violons des tziganes se battaient pour toi
Elsa, le sourire des nomades subissait ta loi
Elsa, les nuits de Schéhérazade se moquaient du froid
Elsa, dans mes longues promenades quand je pense à toi.

{Refrain 3:}
Je me souviens de ces yeux là, la la la, la la la
Moitié bleu, moitié lilas, la la la, la la la
Même à des années de toi, la la la, la la la
Je vis mais je ne dors pas.

Elsa, les manèges de Berlin tournent dans le froid
Elsa, la chanson des marins n´a plus rien de toi
Elsa, le soleil ce matin ne brille pas pour moi
Elsa, le printemps qui revient ne me guérit pas.

{au Refrain 3}


1982 a été l'année de la consécration pour Didier Barbelivien qui écrit "Il tape sur des bambous" pour Philippe Lavil et qui, en solo sortait "Elsa". A sa sortie, la chanson a fait couler beaucoup d'encre, en raison des "la la la la" , qui pouvaient surprendre de la part d'un parolier. Didier Barbelivien s'en est alors expliqué: lorsqu'il était en studio, il avait bien une mélodie en tête mais aucun texte de prêt. Il s'était donc mis a chanter ainsi. Puis, après avoir écrit ce poème en forme d'hommage à Elsa Triolet, il s'était rendu compte que les mots ne collaient plus au rythme. D'où l'idée de garder les "la la la". 

 

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